Maison de la rivière Allier

La Maison de la rivière Allier prend place sur le site d'un entrepôt abandonné de la DDT. Le projet associe la brique de terre cuite pour offrir un front fort du côté d'une rue passante, le bois côté rivière pour revendiquer sa naturalité, de l'osier en vêture pour se lier dans l'esprit aux saulaies des berges. Le programme : location de vélo, accueil culturel et touristique, restaurant, base de canoë, vestiaires publics. Une halle existante réhabilitée vient relier l'ensemble avec sa charpente bois ancienne mise en valeur par une couverture en litelage de bois massif et polycarbonate. Un maximum de bâtiments ont été conservés et mis en valeur pour limiter l'artificialisation des sols et l'impact carbone de la construction. Toutes les ouvertures est-sud-ouest sont équipées de protections solaires. Les eaux de pluie sont récupérées et utilisées pour l'arrosage et les sanitaires. Un puits canadien permet le refroidissement de la base nautique en été et la limite la consommation d'énergie en hiver, grâce à la géothermie. Des panneaux solaires sont installés sur les toitures existantes et une couverture végétalisée est mise en place sur les extensions. Le projet lie extension et réhabilitation, privilégie la construction bois pour sa légèreté et pour limiter l'impact contre les existants du fait de la faible capacité portante du sol. La brique est porteuse. Le bois mis en œuvre pour le projet est local : certification BTMC pour les menuiseries extérieures et la structure qui est aussi majoritairement réalisée en bois massif. Des grandes baies vitrées s'ouvrent du côté arboré pour capter la lumière naturelle. Elles sont protégées par la mise en œuvre de panneaux brise-soleil d'osier tressé à la main provenant d'une coopérative de l'Indre-et-Loire et stimulant un savoir faire français. A l'étage la terrasse permet de découvrir la rivière depuis la canopée et devient un lieu de sensibilisation à l'environnement ajouté au programme initial.